• Le traité de Versailles - 28 juin 1919

     

    Le traité de Versailles - 28 juin 1919

    La loi du plus fort

    Les armistices de 1918 ont mis fin aux hostilités, mais cinq traités sont néces­saires pour consacrer officiellement la paix, dont celui de Versailles, entre les vainqueurs et l’Allemagne. Le 18 janvier 1919, une conférence réu­nit les Alliés à Paris. Clemenceau pour la France, Wilson pour les Etats-Unis, Lloyd George pour la Grande-Bretagne, Orlando pour l’Italie, dominent les dé­bats; ceux-ci sont âpres: les Anglo- Saxons résistent aux exigences de la France qui veut annexer la Rhénanie, obtenir de grosses réparations de guerre et contrôler la Ruhr. Wilson refuse d’accorder à l’Italie la Dalmatie et Fiu- me: Orlando quitte la conférence d’avril à mai. Enfin, la Chine se retire à son tour (mai) devant les prétentions du Japon.

     

    Clemenceau a pour but de briser la puis­sance de l’Allemagne et de ruiner son économie, mais les deux autres grands n’ont aucun intérêt à favoriser l’hégémo­nie française en Europe, ni à briser le potentiel économique allemand. On s’entend cependant pour exiger que le Reich livre la majeure partie de son matériel de guerre et pour annuler les traités de Brest-Litovsk et de Bucarest. Le 7 mai, le chef de la délégation alle­mande, Brockdorff-Rantzau, se voit remettre un texte tout prêt; il émet plusieurs contre-propositions, réclame, entre autres, le droit à l’autodétermina­tion pour l’Alsace-Lorraine et le droit pour l’Allemagne de garder une armée de 100000 hommes. Le 17 juin, les Alliés transmettent aux Allemands le texte définitif du traité, que les 28 signataires paraphent le 28 juin. On compte 440 articles répartis en 15 chapitres: l’Allemagne est amputée de l’Alsace-Lorraine, restituée à la Fran­ce; la Sarre est placée pour quinze ans sous le contrôle de la Société des Nations, nouvel organisme créé par le traité; la France reçoit le bassin houiller sarrois; l’Allemagne perd encore divers territoires au profit de la Belgique et de la Pologne; l’administration de ses colo­nies est confiée à la SDN, en fait à la France, au Royaume-Uni, à l’Union sud-africaine et au Japon. Le traité insti­tue en outre une limitation des forces armées allemandes, l’occupation de la rive gauche du Rhin et une zone démili­tarisée de 50 km de large. Au chapitre des réparations, l’Allemagne doit verser une provision de 20 milliards de francs- or, acompte sur les 320 milliards qui lui seront réclamés et qu’elle ne pourra jamais payer. Le traité de Versailles est désavoué par le Sénat américain. De plus, Berlin y voit un «Diktat». C’est en tout cas une paix de vengeance, dont sortira la Seconde Guerre mondiale.

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  • Commentaires

    1
    cyril
    Mercredi 26 Juin 2019 à 11:59

    bonjour

    j ais des négatifs en verre originale, dont certains sont prise a Versailles extérieur pendant le traite de 1919, prise par un militaire du génie ferroviaire, pendant la premier guerre et beaucoup d autres dans différant pays ou il a ete.

    je ch a savoir qui cela pourrais intéresser.

    merci de votre réponse

    salutations

    cyril 

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