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    Une perspective impériale

     

    Au centre de la place Charles-de- Gaulle (ex-place de l'Étoile) et cou­ronnant la «plus belle avenue du monde», celle des Champs-Elysées, l'Arc de triomphe est sans doute l'un des plus prestigieux monuments de la capitale. Édifié selon le souhait de l'empereur Napoléon à la gloire des armées impériales, l'Arc de triomphe, commencé en 1806 sur des plans de Chalgrin, ne sera achevé qu'en 1836, sous Louis-Philippe. Depuis, il est devenu un véritable symbole natio­nal: à sa mort, Victor Hugo y fut exposé une nuit entière, et c'est sous son arche que, le 11 novembre 1920, on inhuma un soldat inconnu en hommage à tous les morts de la Grande Guerre ; c'est là enfin que, le 26 août 1944, Paris libéré acclama le général de Gaulle.

     

    De taille colossale (50 mètres de haut et 45 de large), l'Arc de triomphe est pourtant un modèle d'architecture équilibrée et harmonieuse. Et cela est dû en grande partie aux superbes sculptures de pierre qui ornent ses quatre côtés. La plus célèbre — et aussi la plus réussie — est sans conteste la Marseillaise due au sculp­teur Rude, que l'on peut admirer à droite de, la face est (du côté des Champs-Elysées). Lui fait pendant, à gauche, le Triomphe de 1810 exécuté par Cortot. Sur la face ouest, on trouve deux autres groupes dus à Etex : ils représentent la « Résistance » et l'autre la «Paix». Couronnant le haut de l'édifice, une frise et des boucliers sur lesquels sont gravés les noms des principales batailles de la République et de l'Empire. Enfin, sous l'arche, se trouve la dalle dédiée Soldat inconnu, au-dessus de laquelle brûle la flamme du souvenir.

     

    Les Champs-Elysée

     

    Ils constituent la voie triomphale qui relie la place de la Concorde à l'Arc de triomphe. C'est véritablement sous le Second Empire qu'elle est devenue à la mode. Actuellement, l'avenue se divise en deux parties : l'une, bâtie, qui va de l'Arc jusqu'au Rond-Point, n'est qu'une vaste artère commer­çante bordée de banques, de luxueu­ses boutiques et de cafés. L'autre partie, qui part du Rond-Point et aboutit aux chevaux de Marly, place de la Concorde, est une très agréable promenade ombragée. Sur la place du Rond-Point, on remarquera de super­bes fontaines, puis, en descendant l'avenue, on découvrira sur la droite le Grand Palais. De l'autre côté de l'avenue, sur la gauche, on peut voir le ravissant théâtre Marigny, à l'om­bre duquel se tient le jeudi et le dimanche une bourse aux timbres. Et, juste en face, dissimulé derrière une belle grille (appelée grille du « Coq »), on peut apercevoir les jardins et le palais de l'Elysée...

     

     

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