• Le musée d'Orsay

     

     

    Le musée d'Orsay

    De Manet à Toulouse-Lautrec

     

    Commanditée par la Compagnie ferroviaire Paris-Orléans, la gare d'Orsay fut édifiée, de 1898 à 1900, sur les plans de Victor Laloux. Un soin particulier avait été accordé à la décoration intérieure, et un hôtel de grand luxe avait été aménagé, mais, malgré ses 16 voies souterraines, la gare d'Orsay s'avéra rapidement ina­daptée aux progrès de la mécanisation et dès 1939, elle n'accueillait plus que les trains de banlieue. Le bâtiment servit ultérieurement à diverses fins, avant d'être menacé de destruction. Le gouvernement de Georges Pompi­dou décida de sauver ce témoin d'une architecture encore peu appréciée à l'époque, et, en 1977, celui de Valéry Giscard d'Estaing choisit de le trans­former en un vaste musée, qui cou­vrira finalement la période si riche en transformations artistiques qui va de 1848 à 1914. Dans l'extraordinaire hall de 32 m de haut, 40 m de large et 138 m de long, rendu à son aspect d'origine et aménagé pour la présenta­tion des œuvres par l'architecte ita­lienne Gae Aulenti, ont donc été regroupés non seulement les fabuleu­ses collections de peintures impres­sionnistes qui se trouvaient aupara­vant au musée du Jeu de Paume, mais aussi les sculptures, les objets décora­tifs, les meubles et les photographies qui permettent d'évoquer plus large­ment une des périodes les plus fertiles de l'histoire de France, que ce soit sur

     

    le plan social, politique, technique, architectural ou scientifique. Pour répondre à cet ambitieux projet, la visite du musée (inauguré en 1986) a été répartie en trois moments qui correspondent aux trois niveaux du bâtiment. Au rez-de-chaussée, les œuvres illustrant la période qui s'é­tend de 1848 à 1870 environ sont présentées dans l'allée centrale et les salles qui la jouxtent, avec l'idée de faire comprendre, par la confronta­tion des styles, des genres et des techniques, la variété et l'évolution d'une époque. Au quatrième niveau, où l'on doit se rendre ensuite, ont été disposées, en raison de la lumière zénitale qui éclaire ces salles, les toiles qui marquent, dès 1870, l'épanouisse­ment de la peinture impressionniste (Pissarro, Monet, Manet, Cézanne, Renoir), et d'autres post-impression­nistes (Seurat, Degas, Gauguin, Tou­louse-Lautrec, etc.). En redescendant sur les terrasses du niveau médian, on poursuivra la visite par les sculptures de Rodin, de Maillol et de Bourdelle, tandis que les salles qui se succèdent le long de la Seine montrent des œuvres des écoles symboliste, natura­liste et les tendances de l'Art Nou­yeau.

     

    À tout moment et à tous les étages, le musée présente en outre des exposi­tions temporaires qui traitent un aspect particulier de cette période artistique si foisonnante et complexe.

     

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