• Le maréchal Leclerc

    Le chevalier de la 2ème DB

     

    Le maréchal Leclerc

     

    Généreux, audacieux et impérieux, Leclerc possédait les qualités d’un chef. La vie de ce héros national est jalonnée d’événements qui le menèrent du Tchad en Tunisie, de Normandie en Bavière, enfin, d’Indochine en Afrique du Nord.

    Né le 22 novembre 1902, à Belloy- Saint-Léonard (Somme), d’une vieille famille picarde, Philippe de Hauteclocque était passé par Saint-Cyr, puis par l’Ecole de Saumur, avant d’être envoyé au Maroc comme lieutenant de spahis. Revenu en France, il prépara l’Ecole de guerre où il fut reçu major en 1938.

    La guerre survenue, le capitaine de Hauteclocque, fait prisonnier à deux reprises, s’évada, puis traversa les Pyré­nées pour aller rejoindre à Londres le général de Gaulle. Il prit alors le pseu­donyme de Leclerc pour épargner des représailles à sa famille. Envoyé en Afrique noire, il fit passer le Cameroun sous l’autorité gaulliste (août 1940), puis entra au Gabon. Nommé comman­dant du Tchad, le colonel Leclerc entraî­na ses hommes à travers le désert libyen en une étonnante expédition et s’empara de Koufra, tenue par les Italiens. Dans cette oasis, il fit le célèbre serment de ne s’arrêter dans sa marche en avant qu’après la délivrance de Metz et de Strasbourg. Poursuivant sa dure campa­gne du Fezzan, Leclerc, devenu général, fit, le 26 janvier 1943, sa jonction avec Montgomery, puis combattit en Tunisie, libéra Gabès (29 mars 1943), arriva enfin à Tunis. Il fut placé alors à la tête d’une nouvelle unité qui allait se couvrir de gloire, la 2e division blindée. Débar­qué en Normandie, il joua un rôle déci­sif dans la libération de Paris. Après avoir reçu la capitulation de Choltitz, il arriva à Strasbourg (25 novembre 1944), puis pénétra avec sa 2e D.B. en Bavière, jusqu’à Berchtesgaden. Le ser­ment de Koufra était tenu.

     

    Nommé en 1945 commandant supé­rieur des forces françaises en Indochine, Leclerc dégagea Saigon et libéra les Français internés à Hanoi (18 mars 1946). Il comprit vite que la solution du problème vietnamien n’était pas militai­re, mais politique. Rappelé cependant en France, en juillet 1946, il reçut les fonc­tions d’inspecteur des forces d’Afrique du Nord. Au cours d’une tournée, son avion s’écrasa près de Colomb-Béchar (28 novembre 1947). Il fut élevé à la dignité de maréchal de France, à titre posthume, en 1952.

    « TurenneGeorges Guynemer »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :